Objectifs
Soyez certains que votre recherche est bien mise en valeur…
Pour beaucoup d’éditeurs de journaux scientifiques, la décision d’enclencher ou non le processus de « peer review » du manuscrit reçu s’effectue très rapidement à la lecture du titre, du résumé et de la lettre d’accompagnement (« cover letter »). Si ce premier cap est franchi, le manuscrit que liront les relecteurs choisis par la revue ne doit pas être d’un niveau de langue tel qu’il soit difficile d’en apprécier les qualités scientifiques.
Des imprécisions majeures, des contresens, des phrases trop longues ou mal construites pourront indisposer les relecteurs alors que des imperfections mineures (comme peuvent en commettre les auteurs anglophones) seront simplement relevées sans autres conséquences pour le devenir du manuscrit.
Un niveau de langue insuffisant donnera aux relecteurs (le plus souvent à tort) l’impression que le manuscrit a été insuffisamment travaillé. Un relecteur pressé aura donc tendance à ne pas passer le temps nécessaire pour obtenir les informations qu’il n’aura pas trouvé aisément et à demander au minimum des modifications majeures du manuscrit avant une nouvelle soumission. Malheureusement, ce verdict rendu par deux relecteurs (quelquefois un seul) équivaut pour beaucoup de revues (particulièrement les plus sollicitées) à une décision sans appel de rejet pur et simple.
Pour mettre de son côté toutes les chances de passer ce premier cap et d’être finalement accepté par la revue de son choix, il est donc très recommandable de faire relire son manuscrit pour la qualité de l’anglais et la facilité de lecture.